Il y a quatre ans, elle m’aurait maquillée.
Il y a deux ans, on écrivait dans le même magazine.
Depuis des années, on accumulait les amis en commun.
Et puis, on a fini par enfin se rencontrer. Pour Sigilí.
Je dis souvent que ce projet est compliqué émotionnellement pour moi, parce que ce ne sont pas juste des photos de cicatrices. Ce sont des rencontres, et c’est la nécessité de se laisser complètement ouvrir en deux pour les recevoir toutes ces histoires. Je le savais, hein, qu’en suivant toutes ces lignes de vie je trouverais des personnes fortes, des personnes bienveillantes, des personnes touchantes, des personnes inspirantes. Mais parfois c’est beaucoup de tout ça à la fois, et c’est très, trop, intense.
Et c’est beau à ressentir.
Alors merci.