When the water rises
When the water rises

When the water rises

Je suis en ce moment du côté de Big Sur, ce qui me change (beaucoup) de Yosemite. C’est tout aussi beau, d’une façon radicalement différente. Ce qui est drôle c’est que les deux personnes qui m’accueillent sont aussi des aventuriers investis d’une façon ou d’une autre dans l’écriture, ce qui fait que ce week-end s’est presque transformé en workshop autogéré.

Ce qui ne devait être qu’une innocente chasse aux champignons avec un capitaine de bateau ami des baleines s’est vite changé en trek et le trek en succession d’aventures. J’avais eu la bonne fortune de penser à prendre mon trépied, et si notre route s’est vue coupée plusieurs fois, nous n’en avons pas moins profité de notre journée.

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Le premier obstacle m’a immédiatement rappelé cette journée de voyage jusqu’en Lozère. Ça m’a semblé de bon augure, même si nous avons finalement dû rebrousser chemin. « After all this I will tell you a story about the crazy things we do for love« , lui ai-je dit, mais je n’ai pas tenu ma promesse. Je ne l’ai pas tenue parce que quelque chose de bien plus fou est arrivé avant que je n’en aie eu le temps.

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Pour ces moments, pour ces grands yeux plantés droits dans les miens à certains moments, rien que pour les battements de mon corps alors que je me tenais si près, à peine quelques mètres, des jolies familles marines, mon voyage valait le coup. Il valait le coup de toute façon. Mais c’est l’un des moments de ma vie où j’ai senti à la fois le plus de chance et le plus de vie.

C’est drôle parce qu’en plus j’en suis au conte de la jeune fille phoque, dans Femmes qui courent avec les loups.

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