Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu cet attachement primal à l’eau. La pluie qui tombe à grosses gouttes qui réveille l’âme, l’eau dormante d’un lac qui réchauffe et enveloppe, l’océan qui galvanise, la cascade assourdissante qui fait pulser la vie mieux que le muscle cardiaque… le lac de haute montagne, au petit matin, qui purifie.
A ce stade on serait tenté de se dire que j’ai fait le tour de la question, en matière de photos avec des cours d’eau, mais soyons honnêtes, le but n’a jamais été de faire de la photo.
Ce qui n’empêche pas les images d’Annabelle Chabert de me ravir à chaque fois.
