Dopplegänger
Dopplegänger

Dopplegänger

Une chouette séance photo réalisée sur une journée à Lyon avec Julie de Waroquier, avec la dualité pour forme et les troubles psychiques pour fond. J’étais très impatiente de vous en parler mais, parce qu’il était important de voir les images dans l’ordre pour bien comprendre le cheminement de l’histoire et de l’esprit, une image par jour a été dévoilée, depuis début décembre, sur les réseaux sociaux. On est le 18, la dernière image a été dévoilée, donc…

Dopplegänger parle du syndrome de l’ami imaginaire. A travers les premiers clichés, on croit voir des jumelles, puis au fur et à mesure, des clichés d’Instax s’intercalent entre les scènes retouchées pour montrer la réalité, brutale et dure, de la solitude du personnage. Confronté à ces clichés, celui-ci prend conscience d’une réalité dite objective et se noie dans sa propre souffrance. Mais à la fin de la série, on voit apparaître un instax présentant deux personnages, faisant réapparaître le doute dont on s’était auparavant débarrassés. Où se trouve la réalité présentant le plus haut degré d’actualité? Dans les polaroids, non retouchés? Dans l’imaginaire où se réfugie le personnage? Peut-on vraiment établir une « hiérarchie de vérité » entre ces deux univers?

Une interview consacrée à la série a d’ores et déjà été publiée sur le site f/1.4, où Julie vous expliquera tout cela bien mieux que moi.

C’est à moitié un hasard et à moitié un choix qui fait que Julie m’a demandé de figurer sur ces images, mais l’un ou l’autre cas auront été heureux, parce qu’il est assez rare qu’on me propose d’emblée quelque chose d’aussi près de ma propre intériorité. D’ailleurs tout a été très facile et naturel, Julie ne m’ayant quasiment pas donné d’indications de jeu. C’était juste logique. Et j’adore ce que nous avons créé ensemble.

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